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Epaidf.fr | 25 avril 2024

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Banques, État, emprunteurs : Ceux qui gagnent et perdent des taux bas

Maeva

Depuis plusieurs années, de nombreux spécialistes en économies indiquaient qu’il serait possible d’emprunter à des taux relativement bas. Cependant, les taux permettant d’emprunter dans les pays industrialisés sont pratiquement situés en dessous de la moyenne, voire insignifiants dans certains cas.

De nos jours, 42 % des emprunts des pays européens, c’est à dire 2 860 milliards d’euros, s’octroient maintenant à des taux situés en dessous de zéro.

Dans la zone euro, cela est dû partiellement aux actions de la Banque centrale européenne (BCE). Pour faire face à l’inflation infime et maintenir la croissance, sans oublier les nombreuses dettes publiques, qu’elle rachète la BCE a fixé son taux directeur à 0 % le mois passé, alors que son taux de dépôt a chuté à − 0,4 %. Ce qui veut dire que l’institution financière européenne, taxe les liquidités que les banques gardent dans ses coffres, pour les pousser à prêter ces montants aux ménages et entreprises.

Cependant, ce maintient des taux bas, représente un risque non négligeable pour les banques, d’après François Pérol, le PDG du groupe BPCE. Ce qui n’est pas de l’avis des économistes du FMI qui jugent que cette baisse des taux est un gage de relance du crédit et de l’activité.

Avantage aux emprunteurs et pénalisation pour les épargnants

Ainsi, cette baisse des taux représente un avantage important pour les emprunteurs, comme le crédit est relativement bas. Actuellement, la France contracte des prêts à 0,5 % sur dix ans, alors qu’en 2011, elle empruntait à 3,7 %.