Le taux de chômage a augmenté de 1,4% en août
Malgré les promesses du chef de l’État de réduire le taux de chômage en France, la courbe ne baisse toujours pas.
Selon les derniers chiffres, le taux de chômage a augmenté de 1,4% au mois d’août comparé au mois de juillet. Ainsi, il y avait plus de 50.200 demandeurs d’emploi de catégorie A.
La présidentielle en perspective
Pourtant au mois de juillet, on a observé une légère amélioration, mais en août, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a connu une hausse exceptionnelle de 1,4%. Il s’agit de la plus grande hausse jamais observée depuis 2013. De façon globale, le chômage de catégorie A s’est fixé à 3.556.800 personnes. Toutefois, il n’y a pas de quoi s’alarmer car la tendance demeure bonne avec une baisse de moins 23 700 demandeurs d’emplois.
Une hausse qui touche toutes les catégories d’âges
Par ailleurs, on observe que la hausse du chômage est moins importante chez les moins de 25 ans avec 2,3% (518.400 chômeurs). Par contre Chez les 25-49 ans, on remarque une hausse moins importante avec 1,3% ainsi que dans la catégorie des seniors avec 1,2%.
Si l’on prend en compte, les catégories B et C concernant les chômeurs qui ont un emploi partiel, le nombre de chômeurs s’établirait à 5,5 millions ce qui porte le taux de chômage à plus de 1,4% sur un mois.
Et si on ajoute, les personnes demandeurs inscrits à pôle emploi dans les catégories D et E, le nombre de chômeurs en France est de 6,2 millions soit une hausse de 1,5% rien que sur un mois).
L’état reste confiant
De son côté, le gouvernement se défend de cette annonce en mettant en avant, une baisse de l’économie provoquée par le terrorisme. « On peut justifier ces chiffres par les problèmes par lesquels passent certains secteurs d’activités qui ont vu leurs activités être plombées par attentats de juillet », explique, la ministre du Travail, Myriam El Khomri dans un communiqué. Son cabinet ajoute que le nombre croissance de chômeurs est surtout causé une hausse notée pendant les jours ouvrés.
Par contre, l’exécutif ne veut pas s’abandonner à la déception et s’attend à ce que la situation s’améliore à la fin de l’année sans oublier qu’il met aussi en avant, les indicateurs économiques positifs.
« Il faut reconnaître que cette hausse n’a rien à avoir avec la croissance générale de la situation » souligne Myriam El Khomri, en mettant en avant, des recrutements effectués depuis plus d’un mois qui s’établissent à plus de 3,7%. »